A la question « Pourquoi Michael Cimino est-il un des plus grands cinéastes morts (désormais, il y a peu j’aurais encore pu écrire vivant même s’il n’a pas réalisé de films depuis 20 piges), sa filmographie seule donne la réponse.
Michael Cimino a réalisé 7 films :
1 nanar : Le Sicilien (The Sicilian) en 1987 [mais on peut dire à sa décharge qu’un film 1°)de la fin des années 80 et 2°) avec Christophe Lambert, c’est quand même un sacré handicap)]
2 films moyens (tendance ++ néanmoins) : La Maison des otages (Desperate Hours) en 1990 et The Sunchaser en 1996
2 excellents films : Le Canardeur (Thunderbolt and Lightfoot) en 1974 et L’Année du dragon (Year of the Dragon) (et ce malgré une bande originale toute pourrie et un Mickey Rourke qui cabotine plus qu’on ne l’a dit) 1985
Et 2 chefs d’œuvres éternels et imputrescibles et immarcescibles : Voyage au bout de l’enfer (The Deer Hunter) en 1978 pour lequel il obtint l’oscar du meilleur réalisateur (et on notera au passage qu’il n’a pas toujours été gâté par la traduction, euh, approximative de ses titres) et La Porte du paradis (Heaven’s Gate) 1980
En seulement 7 films, Michael Cimino a réussi à couvrir tout le panel du cinéma commercial d’auteur, du nanar au chef d’œuvre et c’est ainsi qu’il est grand !
R-I-P