On a pris un Best Of tout simple (ou peut-être était-il double?) de Georges B. et on ne parlera ici que des chansons qui n’y figurent pas, en trichant un peu, parfois, parce que, comme c’est nous qui faisons les règles, on peut les transgresser un peu.
Pauvre Martin, 1954
Dans ses notes de pochettes sur les rééditions des années 60 et 70 des albums de Tonton Georges, René Fallet écrivait « nous tenons Pauvre Martin pour la seule chanson révolutionnaire de l’après-guerre. C’est assez dire son importance ». C’est un peu extrême, mais c’est pas faux. Avec sa pompe minimaliste et ses échos de deuxième ligne, Pauvre Martin est un hymne aux masses laborieuses, un chant pour ceux qui habituellement n’en ont pas, une ode aux prolétaires de tous les pays !