Gastibelza, 1954
Comme beaucoup de chansonniers du 20e siècle, Brassens chante les poètes. Quand il emprunte au père Hugo, Georges ne tape pas dans le dur. Il ne nous met pas en musique Booz endormi ou La Fin de Satan. Il tape dans le mineur et il a bien raison. Il nous enlève ça sur un air de marche pastorale pour une histoire de berger portant carabine, puceron amoureux d’une étoile. Une Cléopâtre qui finit par se vendre au plus offrant, comme dans de nombreuses chansons de Georges B. ce qui crée une sorte de communauté de dépit amoureux entre le Grand Poète français et son avatar chansonnier.