Pour oublier qu’on s’est aimé (1963)
C’était une calamité pour lui. Rendu célèbre par Mirza, le Téléfon et autres calembredaines, on attendait de Nino de la grosse rigolade pour noces et banquets. Mais Agostino Ferrari est un mélancolique et ce sera sa malédiction. Son premier disque, sorti dans l’indifférence générale, pourrait sans problèmes accompagner un spot pour une marque de mouchoirs en papier. En face B se trouve C’est Irréparable qui deviendra un tube mondial 20 ans plus tard dans la version de Luz Casal et qui n’est pas plus gai.