Till the End of the Day (1965)
…démontre une fois de plus un art du riff, de la rythmique proto-heavy et un songwriting impeccable de l’immense Ray Davies, on ne le dira jamais assez. Alors qu’on continue à gentiment se prendre la main et qu’on ne passe pas encore la nuit ensemble, Ray crache le morcif : je me lève avec ma gonzesse et on fait ce qu’on veut de la journée, puisqu’on est libre. Tout est hors champ, bien planqué dans le non-dit. Avec leurs costards et leurs têtes de premiers de la classe, les Kinks sont des fichus rebelles undercover…En face B, on remarque Where Have All The Good Times Gone ? une question qui va devenir centrale dans l’œuvre de Ray Davies, mais n’anticipons pas…