Ça c’est du ouakènouol : Shakin’ All Over / Johnny Kidd & The Pirates (1961)
Revenons encore et toujours à Johnny Kidd, rejeton séminal du ouokènouol britannique, et à sa fameuse remontée acrobatique de la gamme pentatonique de mi mineur qui en fait une des intros les plus barbares et les plus faciles à jouer, même avec des doigts en plomb. Bandeau sur l’œil, costard piqué à Errol Flynn dans l’Aigle des Mers, ce Johnny-là est moins pop qu’over the top, limite queer. Mort à trente piges dans un accident de bagnole, c’est le James Dean du rock anglais. Et le gotha du binaire, des Who à Iggy a repris l’immense Shakin’ All Over.