Le père noël et la petite fille (1960)
Ce qu’on prendrait aisément pour une chanson de noël (parce que c’est écrit dans le titre, qu’on a des feuilles en carton et des difficultés de discernement) est en fait une chanson sur la condition féminine. Dans la France intemporelle de Georges, qui sent bon la IIIe République, les filles sont souvent vendues pour quelques ronds à des grigous et autres croquants. Georges en est souvent l’amant désargenté et dépité. Mais pas là ! Ici, le père noël est un saligaud et si un doute, une ambiguïté subsistaient, l’adieu final au « joli temps des coudées franches » les lève en un octosyllabe. Magnifique !