…c’est Dusty, M*****f****r!!! : I Only Want to Be with You (1963)
Et Dusty, c’est un peu l’âme de la Blue Eyed Soul, camarade ! Une scie telle que I Only Want To Be With You ne peut s’accompagner d’aucune médiocrité quant à son interprétation. Et c’est là que Dusty intervient. Parce que c’est elle et son énergie qui évitent le piège soupesque de l’arrangement Spectorien d’Ivor Raymonde. Chœurs omniprésents (envahissants même) cuivres over the top, là où Spector magnifiait une grandiloquence pop, transformant ses bluettes en symphonies adolescentes, ici, on tend un brin vers le lourdingue. C’est Dusty, donc, grande tige dégingandée et londonienne, qui envoie le bois et le titre vers les sommets. Une version avec cette voix mise en avant permet de mieux apprécier l’autorité de la dame et l’importance de ses cordes vocales dans le résultat final.
Une petite mention pour la version de notre Richard Anthony national, grand adaptateur devant l’éternel pop (il faudra bien qu’on en reparle un jour !).