et en plus, un jour, i’meurent
Yves Afonso (1944-2018)
Sa disparition, le 21 janvier dernier, n’a pas fait les gros titres. Yves Afonso, spécialiste des troisième rôle, des imitations de Bébel (il aurait été sa doublure lumière dans les années septante), des bas du front à qui la vie à donner trop de crochets du droits, a eu au moins les honneurs d’un rôle costaud d’un chef d’oeuvre (trop) méconnu du cinéma français, l’immense Maine Océan, de Jacques Rozier (1986), où ses partenaires étaient les sous-estimés Bernard Ménez et Luis Rego. Film en roue libre–comme souvent avec Rozier–où le sieur Afonso pouvait donner libre cours à sa fantaisie. Sa carrière va de 1965 à 2018 (il est à l’affiche de Sparring, de Samuel Jouy, qui sort le 31 janvier!), de Godard à Pascal Thomas en passant par Stévenin ou Boisset…R-I-P