Franks Wild Years (1987)
Avec Franks Wild Years, Tom clôt la trilogie il-tape-sur-des-bidons entamée avec Swordifishtrombone 4 ans auparavant (à moins qu’il ne close la tétralogie avec l’album suivant, l’immense Bone Machine, mais nous y reviendrons). Il parachève même la chose avec un film zarbi, Big Time, à la fois concert filmé et film expérimental laissant à Tom toute liberté pour laisser sortir le type chelou qui sommeille en lui (et dont sont extraits les clips ici présents). Farfisa, mellotron, grosses basses qui claquent, guitares déglingués et voix outrée sont là pour donner vie à cet Operachi Romantico in Two Acts contant le départ de Frank et les mésaventures qui s’ensuivirent. Pour les fans du psycho-merguez, le père de Tom se prénommait Frank et a quitté le domicile familiale quand Tom était bambin. De là à dire que, depuis, il l’attend…