La chatte émis quand taré…
Toto Cutugno, L’Italiano, 1983
En 1983, on a tous appris l’italien, enfin quelques bases… Laissez-moi chanter la guitare à la main une chanson douce, douce…Mais le plus fort, avec ce vieux briscard de Toto, qui en 1983 avait déjà une douzaine de tubes à son actif (en tant que compositeur principalement) des deux côtés des Alpes, c’est qu’il reprend les poncifs et les stéréotypes du transalpin et les tourne à son avantage : ce ne sont plus des clichés, mais des emblèmes. Les filles s’appellent Maria, les spaghettis sont al dente, le coude est à la fenêtre de la voiture et l’autoradio trop fort, le café ristretto : c’est l’Italie du Corniaud ! Mais ça marche. Ça marche encore, même…
Par respect pour les personnes d’un certain âge, nous ne nous étendrons pas sur la version française meuglée par Hervé Vilard, qui, convenons-en, a connu des jours meilleurs et des refrains moins pourris…
Enfin, on ne peut conclure sans évoquer Claude Barzotti (enfin si, on aurait pu, mais on a des principes) qui, la même année, a proposé sa version de l’italianité, option émigrée, avec les mêmes éléments (clichés, violons, mandolines) et un succès plus local…